Pourquoi ce site ?

« Les enfants sont des trésors pour leurs parents. »
Papa Phong

De mon père, à moi

J’admire beaucoup mon père. Un homme qui pouvait tout faire de ses mains. Avec le recul, je me suis rendu compte que je savais très peu de choses sur lui, sur qui il était vraiment. Mais maintenant qu’il est mort, c’est trop tard pour changer cela… Mon père n’était pas bavard, et il est resté très secret jusqu’à sa mort. Le fait qu’il ait fait la guerre y est sans doute pour quelque chose. Toujours est-il que je ne peux plus lui poser de questions.

Ces secrets qu’il a emporté avec lui, ses pensées, ses sentiments, sa personnalité, son amour, c’est un peu son trésor, enfoui quelque part. Aujourd’hui, son souvenir est pour moi une carte qui mène vers un nouveau trésor, le mien, moi.

En effet, frustrée de ne pas connaître l’histoire de mon père, et après m’être interrogée sur lui, sur son passé, et sur qui il était aux yeux des autres, je suis finalement arrivée à considérer que le trésor c’est nous même, notre histoire personnelle, une richesse inconsidérée.

Grâce à ce site, j’ai envie de permettre à tout un chacun de trouver le trésor enfoui en lui, de comprendre qui il est, et de ressentir à quel point cette connaissance lui est précieuse et enrichissante.

De vraies pépites de moi

J’aime beaucoup les correspondances épistolaires, car ces écrits, ce sont des morceaux de ma vie, des morceaux de moi que je passe du temps à coucher sur le papier pour les partager. J’estime que ces traces sont bien plus vraies et bien plus fidèles que ce que l’on peut écrire sur les réseaux sociaux publics et jetables.

Malheureusement pour moi, je ne suis pas toujours très habile à manier les mots, c’est ce qui m’a poussé à chercher d’autres modes d’expression. Je me suis tournée vers le dessin qui m’a toujours attiré, et je me suis découverte un talent caché et je m’y suis accroché. Dans les faits, le dessin a été pour moi un moyen de panser mes blessures en les racontant à nouveau, en dessin, avec cette fois la possibilité d’exprimer ce que je ressentais, sans être bloquée par la situation.

J’ai longtemps eu l’impression d’être démunie, de ne rien avoir, et en particulier, ne rien avoir à transmettre à mes filles. Alors, certes, je n’ai pas beaucoup d’argent à leur transmettre, mais je crois que j’ai quand même quelque chose de plus précieux pour elles.

C’est ainsi qu’est née cette idée de coucher sur papier le contenu, la synthèse des mes nombreuses expériences et du développement personnel que j’ai mené. Toutes ces expériences de vie sont des outils qui m’ont permis de mieux me connaître, et sans préjuger de ce qu’elles sont ou vont devenir, ils peuvent être des outils pour elles aussi.

Se connaître sincèrement, s’aimer

Aujourd’hui, je sais un peu mieux où je me situe dans ma vie, ce que je souhaite faire, pourquoi, comment. Je sais reconnaître les personnes qui me font du mal et me sont nocives, celles qui m’aident, celles qui m’aiment. Je sais identifier lesquels de mes projets me correspondent, ou sont des lubies passagères. J’ai l’impression d’être bien en phase avec moi-même, et de vivre pleinement. Aussi, je crois que je vis une vie que je ne regretterai pas à ma mort.

Qui suis-je, honnêtement ? Je ne souhaite pas rentrer dans un jeu de séduction, ni de mes lecteurs, ni de moi-même, qui ne me servirait pas du tout. Au contraire, le point de départ de tout ce travail, c’est de connaître ses qualités comme ses défauts en toute sincérité avec soi-même et ce afin de pouvoir se respecter et s’aimer !

Voici le plan de bataille :

  • Se connaître
  • S’aimer
  • Changer le monde

Je ne cherche pas à vous convaincre que cette voie est la bonne, je ne le prétends pas non-plus.

J’ai commencé à m’aimer à 40 ans. Ce n’est qu’à cet âge là que j’ai compris que ma relation à moi-même avait été jusqu’à présent dictée par des schémas familiaux, des environnements difficiles et d’autres déboires, mais jamais le fruit de mon ressenti.

Lorsque j’ai commencé à m’aimer, j’ai pris conscience de l’étendue infinie de mes possibilités. J’ai repris confiance en moi, j’ai commencé à mieux identifier comme outils les différentes réflexions qui m’aident au quotidien à m’orienter vers une vie qui me correspond.

À l’école, on n’apprend pas à s’aimer. Je ne veux pas que mes filles ne commencent à s’aimer qu’à 40 ans. Ce site est donc mon témoignage, un héritage que je leur lègue en espérant que cela les aide à s’aimer comme cela m’a permis de le faire.