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La papeterie Tsubaki de OGAWA Ito
Je remercie Maman-Nounours qui m’a fait découvrir ce livre dont elle aime l’écrivaine japonaise. J’ai commencé par lire la 4ème de couverture, et tout de suite, je me suis doutée que j’allais l’adorer, parce que ça parle de l’écriture, de la calligraphie, de lettres épistolaire et de papiers. Ce sont des thèmes qui me plaisent et qui font partie de mon quotidien (cf. mon article « Prendre le temps de poser des mot »). Ce roman est tout doux et rempli de pépites de bonheur. Je l’ai dévoré en une demi-journée, me laissant facilement bercer par les mots, témoin du cheminement de Hatoko : elle est revenue à Kamakura dans sa ville natale…
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Écrire pour soi, pourquoi ?
La beauté de votre écriture L’écriture me fascine depuis toujours et j’ai pris l’habitude de m’appliquer lorsque j’écris. À l’école, j’aimais regarder l’écriture de mes petites camarades de classe, notamment celle d’une tahitienne gauchère. Cela m’intriguait beaucoup, je l’ai longuement observée : sa façon de positionner son cahier, de tenir son stylo, de former de jolies petites lettres. J’ai même tenté d’écrire de la main gauche pour essayer de «sentir» ce que ça fait d’être gaucher. La recherche de ma signature a été quelque chose d’important aussi pour moi, puisque c’est comme un sceau que l’on appose dans les documents précieux et comme je suis une princesse, je dois avoir un…