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La maison sur le divan de Patrick Estrade

C’est un sujet qui me touche profondément, car il m’a fallu des années pour comprendre ce que signifie réellement « se sentir chez soi ». Mes expériences m’ont appris que ce sentiment va bien au-delà d’un lieu physique : c’est avant tout un espace intérieur où je peux être pleinement moi-même. (J’en parle d’ailleurs dans mon article « Être chez soi, être soi ».) Ce livre vient enrichir cette réflexion en apportant un éclairage subtil et profond ; il complète parfaitement mon article en approfondissant l’analyse, et m’a permis d’aller encore plus loin dans ma compréhension de ce lien intime entre l’espace et l’identité.

Avec son sous-titre « Tout ce que nos habitations révèlent de nous ? », l’auteur explore en profondeur la notion de maison — à la fois celle qui peut nuire et celle qui guérit. Il met en lumière l’impact déterminant de notre environnement sur notre vie psychique, notre équilibre quotidien et notre santé mentale. L’ouvrage se structure en cinq parties, que j’ai trouvées à la fois riches et captivantes :

  1. Le besoin d’un foyer
  2. Acquérir, construire, faire construire
  3. S’en aller, quitter, changer d’air, basculer et chuter
  4. Quand les murs ne tournent pas rond
  5. Subjectivité, fantasmes et réalités de la maison, poésie et rêverie aussi

C’est la quatrième partie du livre qui a retenu toute mon attention. J’y ai retrouvé des échos profonds de mon vécu, car j’ai été victime de violences psychologiques au sein d’une relation toxique (cf l’amour toxique). Cette relation destructrice m’a rendue malade, provoquant chez moi des crises d’angoisse récurrentes. J’ai ressenti un besoin vital de fuir cette maison devenue étouffante… mais fuir s’est révélé impossible.

Quand les murs ne tournent pas rond (4ème partie)

« Il est intéressant d’examiner les grands types de comportement névrotique présents dans presque tous les foyers. J’en retiendrai ici cinq parmi les plus classiques : les champs de bataille secondaires, la froideur et l’indifférence, l’incertitude, la mauvaise humeur, la violence psychologique et/ou physique… »

Extrait du livre, page 152

Cet extrait résonne profondément en moi. Il ravive le souvenir de ma toute première crise d’angoisse. Ce jour-là, je voulais fuir des paroles dénigrantes et humiliantes, mais mes mains tremblaient si fort que je n’arrivais même plus à ouvrir la porte. Cette incapacité à franchir le seuil m’a fait me sentir prise au piège. Mon esprit a alors disjoncté. J’ai hurlé, renversé tout ce qui se trouvait sur mon passage, cherchant désespérément une échappatoire. Je me suis finalement retrouvée recroquevillée dans un coin, appelant à pleins poumons le nom de mon père… pour qu’il me protège…

Pendant longtemps, j’ai ressenti une profonde culpabilité, mêlée de honte, face à mes difficultés à être la mère que je rêvais d’être. Et ces fragilités ont, hélas, été utilisées contre moi pour me rabaisser encore davantage. Pour épargner à mes enfants le triste spectacle de ma détresse, je m’éloignais dès que la tension devenait insupportable. Jour après jour, cette maison s’était vidée de toute chaleur, de toute âme. Je ne m’y sentais plus en sécurité, plus chez moi.

Ce livre met en lumière à quel point il m’a été difficile, en tant qu’adulte, de sortir d’un environnement névrotique et de commencer à guérir. Pour retrouver un semblant de paix intérieure, j’ai dû prendre des mesures radicales, parfois douloureuses, mais nécessaires. Et si cela a été si éprouvant pour moi en tant qu’adulte, imaginez l’impact sur un enfant qui grandit dans une telle atmosphère… L’auteur propose des clés précieuses pour bâtir une relation saine, fondée sur l’engagement de chaque partenaire à grandir, à se transformer, et à offrir le meilleur de soi à l’autre, et à la famille.

Ce qui m’a profondément touchée, c’est de réaliser qu’intuitivement, j’avais appliqué les principes de l’analyse transactionnelle, qui distingue trois états du « moi » : l’Enfant, le Parent et l’Adulte. Je dis souvent que mes filles ont été mes plus grandes guides : elles m’ont aidée à me remettre en question, à déconstruire les schémas dysfonctionnels hérités de mon passé, et à reconstruire une parentalité plus consciente. Ensemble, nous avons appris à grandir, jour après jour, dans un foyer que nous avons voulu plus libre, plus aimant et plus vrai.

Message pour tous !!!

Je vous encourage à lire ce livre, car certaines parties sont vraiment enrichissantes et complètes. Cependant, ayant moi-même vécu la toxicité familiale et sentimentale, je ne souhaite cela à personne. C’est pourquoi je partage avec vous ici les clés de l’auteur pour être heureux sous son toit.

Les clés pour être heureux sous son toit

Selon l’auteur, un couple épanoui repose sur des qualités humaines essentielles, véritables fondations d’un foyer harmonieux. Il nous invite à réfléchir aux dynamiques relationnelles et nous livre des clés précieuses pour cultiver le bonheur chez soi, jour après jour.

1ère qualité : Aimer au quotidien

1er qualité : C’est la capacité à aimer au quotidien. Pour aimer au quotidien, il faut faire des choses ensemble, cela veut dire discuter, élaborer des projets, décider… Quand on crée de la vie, on crée de l’amour. Ce que trop de couples ignorent, c’est qu’aimer n’est pas une cause, mais une conséquence. Ce n’est parce qu’on s’aime qu’on va faire des choses ensemble, c’est parce qu’on fait des choses ensemble, qu’on s’aime. Il y a là une grande différence.

Extrait du livre

Dans ma relation avec Nounours, cette idée a pris tout son sens. J’ai compris que l’amour véritable naît dans les petits instants du quotidien. Même faire les courses ensemble devenait un moment de complicité. Ce n’était pas une corvée, mais une occasion de rire, d’échanger, de créer des souvenirs. Chaque instant partagé consolidait notre lien, naturellement, sans effort.

Contrairement à mes expériences passées, où aimer relevait parfois du devoir ou de la contrainte, avec Nounours, il n’y avait ni attentes pesantes ni rôles à jouer. Nous faisions les choses ensemble, simplement parce que nous en avions envie. Cela a permis à notre lien d’éclore dans un cadre sain, léger et sincère. J’ai vécu de nombreuses “premières fois”, et à travers elles, j’ai découvert une autre manière d’aimer.

En fin de compte, cette expérience m’a appris que l’amour ne se cherche pas comme un objectif à atteindre : il se construit, jour après jour, dans la qualité des échanges, la présence, l’engagement mutuel. Avec Nounours, j’ai découvert qu’un amour profond naît quand deux êtres choisissent de grandir ensemble, dans un espace de soutien et d’authenticité.

Aimer au quotidien, c’est cultiver la relation à travers des gestes simples et partagés. Il ne suffit pas de « s’aimer » pour agir ensemble : c’est en faisant des choses ensemble qu’on apprend à s’aimer. Beaucoup l’ignorent, mais l’amour n’est pas la cause, c’est la conséquence. Discuter, construire des projets, prendre des décisions à deux… tout cela génère de la vie, donc de l’amour.

2ème qualité : L’autonomie

2ème qualité : Que chacun soit capable d’autonomie. Je parle de la double nécessité de préserver au sein du couple sa double dimension de proximité et de distance. Proximité, car sans elle il nous impossible d’être dans le partage de notre émotion ; distance, car c’est elle qui nous permet de vivre dans l’étonnement de l’autre. Notre vie doit donc s’inscrire dans la double perspective de choses qu’on envisage, qu’on élabore et qu’on décide pour soi, et de celles qu’on décide ensemble pour le couple et la famille ; c’est choses ont pour nom : partage.

Extrait du livre

Aujourd’hui, alors que mes filles avancent doucement vers l’âge adulte, je redécouvre des parts de moi que j’avais mises de côté. Leur autonomie grandissante m’offre l’occasion de me recentrer sur mon propre chemin. J’apprends à prendre soin de moi, à honorer mes envies, à nourrir mes projets. Et paradoxalement, plus je m’épanouis en tant qu’individu, plus je me sens pleinement présente en tant que mère. Entre nous, il y a une belle dynamique : nous partageons des moments forts, tout en respectant l’espace de chacune. C’est dans ce juste équilibre que notre lien se renforce.

À l’inverse, mes anciennes relations, notamment les plus toxiques, étaient marquées par un déséquilibre profond. L’autre accaparait tout l’espace, tout devait graviter autour de lui. Le partage était absent. Il déclinait systématiquement mes propositions de sorties ou d’activités en famille, et inventait mille excuses pour fuir l’échange. J’étais souvent prête à participer, enthousiaste à l’idée de créer des souvenirs, mais je me heurtais à un mur d’indifférence. Cette absence de réciprocité m’a laissé un sentiment de vide, de frustration.

Il est essentiel que chacun cultive son autonomie au sein du couple. L’enjeu est de trouver cet équilibre subtil entre proximité et distance : la proximité rend possible le partage sincère des émotions, tandis que la distance préserve la capacité à s’émerveiller de l’autre, à le redécouvrir sans cesse. Une relation harmonieuse se tisse dans cet espace où coexistent des projets personnels nourris en toute liberté, et des choix construits ensemble avec cœur, dans un véritable esprit de partage.

3ème qualité : la générosité

3ème qualité : La générosité est une qualité capitale. Générosité de votre temps, de votre patience, de votre compréhension, de votre sourire, de votre bonne humeur, de votre fantaisie, bref de tout ce que vous êtes capable de donner, et qui, précisément, ne s’achète pas. Il me semble que la générosité est l’une des plus hautes qualités morales universelles, celle qui donne naissance à tout le reste, qu’il s’agisse d’aimer, de travailler ensemble ou de rencontrer tout simplement autrui dans la vie quotidienne. C’est elle qui nous donne notre élan de vie, source de toute créativité et par là même de bonheur.

Extrait du livre

Mes expériences passées, marquées par des relations toxiques, m’ont douloureusement montré ce qu’est le déséquilibre dans le don. J’étais là, toujours disponible, à l’écoute, attentive, investissant toute mon énergie pour faire exister l’autre, pour le soutenir, pour bâtir un bonheur à deux. Mais mes élans de cœur n’étaient ni reconnus, ni partagés. Mon monde, mes besoins, mes envies… semblaient invisibles. Ce manque de réciprocité a laissé en moi un vide profond, une impression de m’être effacée peu à peu.

Aujourd’hui, je redonne un sens à la générosité, dans un cadre sain et réciproque. Avec mes filles, les échanges sont vrais, équilibrés, nourrissants. Chacune donne ce qu’elle peut, dans l’écoute et la joie. Cette générosité du quotidien, faite de rires partagés, de silences respectés, de regards qui réchauffent, me permet de goûter à une forme d’amour qui ne prend pas, mais qui enrichit. Elle m’aide à construire des liens durables, authentiques, et à me reconnecter à ce que j’ai de plus vrai à offrir.

La générosité est une qualité précieuse, un don de soi qui ne se mesure ni en biens ni en gestes spectaculaires. Il s’agit d’offrir son temps, sa patience, sa bienveillance, son sourire, sa présence vraie. Ce que l’on donne librement, sans attendre de retour, tisse les fondations d’un lien fort et sincère. La générosité est le souffle qui nourrit la relation, la rend vivante, fertile, créative. Elle est, en quelque sorte, une source d’élan vital.

4ème qualité : L’acceptation de l’idéal du soi de l’autre

4ème qualité : C’est l’acceptation de l’idéal du soi de l’autre. Chacun a dans sa vie des choses dans lesquelles il croit, qu’il juge importantes et qui font partie de son idéal de vie. Ce sont ces choses qui vous donnent le sentiment de vous enrichir et de vous réaliser en tant qu’être humain. Hélas, souvent, l’autre tend à minimiser ou à critiquer les convictions ou ces passions car elles lui semblent futiles, inutiles ou n’entrent pas précisément dans ce qu’il estime être la norme.

Extrait du livre

J’ai longtemps souffert de ne pas être accueillie dans cette dimension. Dans mes anciennes relations, ma créativité était souvent perçue comme une fantaisie inutile, une perte de temps. On réduisait mes élans artistiques à des caprices, on me ramenait sans cesse à la norme, au rationnel, au cadre rassurant pour l’autre, mais étouffant pour moi. Ces attitudes ont laissé en moi une douleur sourde, celle d’un soi nié, d’un cœur qu’on n’a pas voulu entendre.

Puis est venu Nounours. Avec lui, pour la première fois, j’ai senti que mes rêves avaient leur place. Il ne cherchait pas à les modeler ni à les corriger. Au contraire, il les accueillait avec curiosité et tendresse, m’encourageant à poursuivre mes projets, à faire vivre mes dessins, mes idées, mes élans. À ses côtés, j’ai compris que l’amour ne consiste pas à se fondre dans l’autre, mais à se révéler l’un à l’autre, dans le respect des différences et des désirs profonds.

Ce respect, je m’efforce de l’offrir aussi à mes filles. Chacune suit son propre chemin, unique et imprévisible, et je veux leur transmettre cette conviction : tu as le droit de rêver ta vie à ta manière. Même si cela bouscule mes repères, même si cela m’invite à lâcher prise. Car aimer, c’est aussi cela : laisser l’autre devenir pleinement lui-même.

Dans toute relation, il est essentiel de reconnaître et de respecter les aspirations profondes de l’autre. Chacun porte en lui un idéal, une vision de ce qui donne sens à sa vie. Cet idéal peut prendre la forme d’une passion, d’un projet, d’un rêve parfois fragile, mais vital. L’accepter, c’est honorer la personne dans ce qu’elle a de plus intime. C’est lui dire : « Je te vois, je t’écoute, je crois en toi. »

À la recherche de son chez-soi : un voyage introspectif à travers nos lieux de vie

Ce livre m’a profondément éclairée sur l’importance de trouver son véritable chez-soi, ce lieu personnel qui possède un pouvoir de guérison. À travers l’exercice d’introspection proposé par l’auteur, j’ai pris conscience de l’impact profond des maisons qui ont traversé ma vie sur mon bien-être émotionnel. Il est crucial de remonter le fil du temps, en dressant la liste des lieux où j’ai vécu, depuis mon enfance jusqu’à aujourd’hui, et d’y associer les émotions et sensations qui y étaient liées. Cette démarche d’exploration intérieure est la clé pour accéder à de véritables prises de conscience.

Je vous invite à prendre le temps de raconter votre propre histoire, d’explorer le lien intime que vous entretenez avec ces lieux en les analysant en profondeur. Enfin, terminez cet exercice en dessinant votre maison idéale, simplement, à la manière des enfants, sans vous soucier des détails

Parenthèse personnelle

Anecdote 1 : La lecture de ce livre, superbement écrit et magnifiquement expliqué, m’a rappelé une réflexion qu’une amie m’avait confiée. Elle m’a critiqué d’avoir choisi un appartement plutôt qu’une maison, comme elle l’a fait. Cette réaction m’a déçue, car elle ne prend pas en compte ma personnalité ni mes choix de vie. Pour elle, vivre dans une maison équivaut à un plus grand bonheur, ce qui est parfaitement respectable, mais elle semble également penser qu’une maison symbolise davantage de « richesse » qu’un appartement, aux yeux de la société.

De mon côté, je trouve toujours un plaisir particulier à découvrir l’univers de mes amis, qui reflète leur personnalité. C’est cela qui a réellement de la valeur à mes yeux, bien plus que de se conformer à des normes ou de se soucier des apparences, comme posséder une grande maison.

Anecdote 2 : Un autre ami m’a confié qu’à chaque visite de ses parents ou de certains amis, il reçoit des conseils du genre : « Tu devrais faire ci ou cela ». Cela l’agace profondément, car ces remarques ne respectent ni son identité ni ses choix personnels. Il refuse de faire des travaux simplement pour satisfaire sa famille ou ses amis ; il agit pour son propre bien-être et n’entreprendra des améliorations que lorsqu’il en aura le temps. Bien que ces conseils soient bien intentionnés, ils ne sont pas constructifs.

Cette anecdote montre que les conseils, bien que bien intentionnés, doivent respecter l’identité et les choix personnels de chacun. Il est essentiel d’agir selon ses propres besoins, sans se laisser influencer par les attentes des autres, afin de préserver son bien-être et son authenticité.

Anecdote 3 : Je me souviens d’une personne de mon passé qui, à l’âge de 16 ans, a choisi de quitter le foyer familial en raison d’une éducation très stricte. Son expérience illustre qu’il n’est pas nécessaire d’être majeur pour ressentir un malaise profond dans son propre environnement familial.

Cette anecdote souligne que le mal-être dans un foyer peut survenir à tout âge, même avant la majorité. Une éducation trop stricte ou un environnement oppressant peut affecter profondément le bien-être d’une personne, quel que soit son âge. Si votre enfant ne veut plus vivre chez vous, il est essentiel de vous remettre en question et de prendre vos parts de responsabilité. Plutôt que de rejeter l’entière faute sur l’autre parent lorsque l’enfant ne souhaite pas aller vivre chez vous. Il est important de réfléchir à l’environnement que vous lui offrez et de comprendre ses besoins émotionnels. L’écoute, l’empathie et la prise de conscience de ses souffrances peuvent ouvrir la voie à une relation plus saine et plus équilibrée.

J’ai vraiment apprécié ce livre, qui se lit aisément. Il est concis, pertinent et très complet, offrant un excellent guide pour explorer notre histoire personnelle à travers les différentes habitations qui ont marqué notre vie. Il est également crucial de s’intéresser à nos origines. Pour ma part, je souhaite que mes filles découvrent ma famille à Taïwan, qu’elles explorent un autre lieu, une autre habitation. Cela est désormais fait et je me sens plus sereine, comme si je savais enfin où se trouve mon véritable chez-moi : dans mon intérieur. Je confirme que notre cadre de vie joue un rôle essentiel dans notre développement affectif et psychologique.

Pour conclure

Je termine ma conclusion par ce passage du livre :

Chaque fois qu’on sème, il fut don faire en sorte de semer une graine pour le couple et une graine pour soi. Ce soi n’est pas un soi égoïste, mais un soi souverain, autonome ; un soi qu’on essaiera de rendre le plus possible, non par narcissisme, mais pour l’offrir à l’autre en retour. En s’y prenant de cette façon, on sera sûr de récolter ce qu’on s’aime. Pardon, je voulais écrire on sème…

Extrait du livre

J’adore cette métaphore de semer une graine ! Il est essentiel de planter une belle graine dans notre foyer, plutôt qu’une graine toxique, car ce que nous semons, nous le récoltons. Et vous, que préférez-vous récolter ? Il n’existe pas de mode d’emploi pour être parent, mais mettons tous notre cœur dans cette tâche pour le bien-être de nos enfants et, par extension, pour le bien de l’humanité !

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