Le sport pour apprendre à se connaître
Le sport dans mon enfance
Activité physique & bien-être
J’ai grandi dans le milieu agricole et cela laissait peu de place aux activités sportives. Mes parents ne pratiquaient aucun sport. Ils n’en ressentaient pas le besoin, et ayant grandi dans la pauvreté, n’avaient jamais vraiment eu l’occasion de pratiquer ce genre de loisir. Le travail était la seule chose qu’ils connaissaient, comme moyen d’atteindre la sécurité, le plaisir et le confort dont ils avaient souffert de l’absence. Je trouve que travailler au champs, c’est un métier difficile car c’est très physique. J’ai toujours été impressionnée par la force physique de mon père. Petite, il était pour moi le plus fort comme s’il pouvait tout bâtir de ses mains parce qu’il n’utilisait pas la mécanisation agricole. Même après sa retraite, il était toujours plein d’entrain au travail. Le travail de la terre demande une excellente condition physique.
À côté de cela, ma mère et ma sœur ont opté pour la gymnastique matinale (simplement, une série d’exercices de renforcement musculaire). Je suis admirative de cela car moi j’aimerais bien avoir cette constance pour l’intégrer dans mon quotidien. Mon frère a dit que c’est une question de point de vue et qu’il faut voir ça comme le fait de se brosser les dents : c’est une nécessité naturelle pour rester en bonne santé, sans être trop culpabilisante si on décide de ne pas le faire, pourtant, on continue toujours de le faire.
À travers eux, j’ai vu qu’une activité physique est essentielle pour réveiller le corps, le stimuler chaque parcelle de nos muscles pour se sentir vivant. Elle nous rend conscient que ce corps a besoin qu’on prenne soin de lui, car c’est notre outil de travail, mais aussi notre outil de loisir. C’est notre véhicule. Ma mère me dit toujours que continuer à cultiver pour son petit potager, c’est son sport à elle. Cela lui procure une forme physique et un bien-être. Ce n’est pas une obligation mais un réel plaisir.
Le sport à l’école
À l’école c’était pour moi la découverte des sports individuels et collectifs. Ils sont notés et axés sur la performance et la compétition entre camarades pour nous pousser à progresser. C’était pour moi bien loin des loisirs récréatifs de l’école élémentaire où les jeux étaient liés à l’amusement et au plaisir. Donc très vite, cela ne m’a pas plu du tout. Je me débrouillais bien en gymnastique et au sprint parce qu’ils correspondent à cette joie de l’enfance, quand j’aimais faire des acrobaties et courir pieds nus dans l’herbe. Il y a ce goût de liberté lié à mon âme d’enfant. Donc les sports présentés dans le cursus scolaire ne m’intéressaient pas et m’ennuyaient beaucoup !
Pendant mes études au lycée, mon sport a été le jeu vidéo « Street Fighter II ». Je jouais beaucoup avec mon frère et son ami. Son ami avait monté à lui seul un fan-club Street Fighter où il était imbattable. Cela m’amusait beaucoup et me faisait voyager car « les combattants de rue » du jeu venaient de partout du monde et avaient tous un style et un look authentique.
Cela faisait ma joie. C’est ainsi que je voyais « le sport » dans toute sa beauté, le fait de pouvoir interagir avec des personnes différentes de par leur morphologie, de par leur force et faiblesse, il en ressort indéniablement leur propre art. C’est cela que j’aime découvrir, l’authenticité d’un combattant car le corps est le reflet de notre personnalité.
Un sport créatif pour « être »
J’ai tout de suite su le genre de sport qui me plairait bien, il faut que ce soit axé sur la créativité pour exprimer ce que je suis.
- Un art martial libre sans codification.
- La danse tahitienne car elle fait partie de ma culture.
- Une danse de couple (quand je suis en couple) pour son côté romantique.
- Le patinage artistique mais faute de glace à Tahiti, j’ai opté pour le roller.
Je trouve que la vie est vraiment surprenante car elle m’a donné des opportunités de pratiquer ces sports alors que je pensais que cela me serait inaccessible. Il n’est donc jamais trop tard pour apprendre et s’en donner à cœur joie. Je vous explique donc mon parcours lié au sport, ce que chaque sport m’a apporté personnellement dans l’expression de moi ! Cela m’a permis de me construire et me connaître davantage.
Sport et développement personnel
1) Le Kali Jeet Kune Do (JKD)
Bercée dans mon enfance par les films d’arts martiaux et les dramas capes et épées, j’ai toujours été très admirative par l’art de mes héros cinématographiques préférés : Bruce Lee, Jackie Chan, Jet Li et Donnie Yen.
Alors lorsque j’ai rencontré mon premier époux Vendeur-de-Rêves, un français de métropole, j’étais en admiration devant le personnage qu’il représentait : il a été champion de Kung Fu, prof de Kung Fu pour enfants et prof de Taichi et de Kali pour adultes sur l’île de Moorea. Il avait un portrait les plus intriguant et fascinant. Il associait sa pratique martiale à la spiritualité et à l’ésotérisme. Ce sont des domaines qui m’ont toujours intrigué car c’est un aspect de la culture chinoise que je ne connaissais pas. Il a donc été mon professeur d’arts martiaux.
La Poudre de Perlimpinpin
J’ai réalisé à mes dépends que Vendeur-de-Rêves a toujours vécu dans les apparences en donnant du rêve aux autres pour mieux exister. Poussée par ma passion de découvrir le Trésor de l’autre, j’ai cherché à connaître l’homme que j’ai épousé au-delà de ses apparences. Je me suis heurtée à des valeurs qui ne me correspondaient pas du tout : il s’obstinait à vivre dans les apparences et à vivre au-dessus de ses moyens. Son savoir-être et son savoir-faire n’étaient malheureusement que superficiels. Ils ont été piochés dans des livres et des expériences d’autres personnes, se cachant derrière un masque et sa grande capacité à mémoriser et synthétiser des connaissances. Ce n’était que de la poudre de perlimpinpin. J’ai commencé à m’ennuyer dans ses cours au bout d’une année et je n’évoluais plus ! J’ai du prendre mon mal en patience. La seule façon d’évoluer était de monter en grade pour faire équipe avec lui, alors que je ne voulais pas faire de cela mon métier. De plus la femme d’un professeur d’arts martiaux doit être gradée pour ne pas ternir l’image que celui-ci veut se donner…
Pour ma part cela a été une désillusion en tant que personne et professeur parce que je voyais son parcours parsemé de contradictions et de non-sens. Pour moi il a été un bon initiateur, parce qu’il a de bonnes connaissances qui m’ont beaucoup apporté au début et m’ont permis de voir ma vie autrement. Mais ensuite, j’ai du explorer ailleurs par moi-même parce qu’il ne se remettait pas en question, pensant maîtriser son domaine alors que ce n’était pas le cas. De là je l’ai trouvé charlatan car il restait sur ses acquis et mettait en avant ses grades comme si cela suffisait à le créditer, et utilisait ses élèves comme faire valoir.
À travers ce qu’il est, j’ai beaucoup appris de la vie, surtout le côté toxique d’une personne ! J’ai été donc attentive à mes valeurs. Mes valeurs m’ont permis de prendre de bonnes décisions et de m’affirmer auprès de lui : non je ne veux pas être professeur de kali, non je ne veux pas mentir aux gens, non je ne veux pas une vie à trois, non je ne veux pas quitter Tahiti parce que Monsieur n’est pas capable de supporter les regards des autres une fois qu’il a été démasqué.
L’authenticité du Kali
Ce qui m’a aidé à supporter les travers de mon ex et à reconsidérer la valeur du kali a été la venue d’un expert en Kali d’Allemagne (maître de Vendeur-de-Rêve) pour un séminaire à Tahiti et Moorea. J’ai aussi pu assister un séminaire international de Kali en Allemagne.
Cela m’a permis de découvrir un tout autre univers martial. Le Kali de ce maître est vraiment incroyable, j’avais les yeux qui brillaient d’excitation. Le niveau est « Wahou ! incroyable ! » C’est ce genre de kali que j’aimerais apprendre. Ce maître est vraiment authentique, il m’a fait penser à la force tranquille d’un ours ! D’ailleurs il a été mon premier Nounours que j’ai rencontré dans ma vie car en tant que personne, c’est une personne en or et d’une grande humilité. J’étais soulagée de voir qu’il existe d’autres univers martiaux avec des valeurs comme les siennes : humainement bon, authentique et libre.
« Soyez fidèle à vous-même, exprimez-vous, ayez confiance en vous-même, ne cherchez pas chez autrui un modèle de succès à imiter. »
Bruce Lee
J’ai réalisé que je me sentais bien face à un mentor qui soit humain, authentique et libre ! C’est important d’avoir un mentor à qui soit crédible et qui m’inspire par son cheminement de vie.
La fin d’un rêve avec Vendeur-de-Rêves
De ce fait, j’ai été très soulagée que Vendeur-de-Rêves et sa maîtresse prennent la fuite en quittant Tahiti – alors que le divorce n’était pas encore terminé – pour faire le tour du monde (il faut bien enjoliver leur quête martiale) pour vendre leur poudre de perlimpinpin ailleurs que sur mon fenua ! Ils n’avaient certes pas le choix car à Tahiti, ils n’auraient jamais prospéré : les tahitiens détestent la parlotte. On ne peut pas les manipuler par l’ésotérisme surtout sur une si petite île où la tradition et la culture sont bien ancrées et où les habitants ne sont pas trop impressionnables. On ne peut pas se la jouer « maître » car il faut constamment faire ses preuves.
J’ai réalisé qu’il attirait vraiment des personnes fragiles et qui sont dans le même dynamique que lui. L’île de Moorea semble être un lieu propice pour des marginaux français de Métropole en quête d’un paradis ou à la recherche d’une utopie. J’ai eu cette impression-là avec lui, c’est pourquoi je l’ai nommé « Vendeur-de-Rêves » !
Le Trésor de mon frère Hong-Qou
J’ai découvert le Kali JKD de mon frère et là j’ai pris une grosse claque ! J’ai été impressionnée par la différence de niveau entre les élèves de mon ex et de mon frère. Ils ont un haut niveau en si peu de temps ! C’est dynamique, c’est explosif ! Tout est différent, l’énergie, l’ambiance. Je comprends pourquoi Vendeur-de-Rêves a pris la fuite… Il ne savait pas gérer cette force guerrière tahitienne !
Le club dégage une énergie combative, de partage, d’amitié mais surtout d’humilité. Je ne ressens aucun jugement, aucun ascendant avec les élèves. Je retrouve l’esprit tahitien, bon enfant et enjoué. Cela me parle. C’est ici que je peux être moi-même. Ce qui le plus extraordinaire, c’est que j’ai découvert mon frère différemment, je le voyais dans dans toute sa splendeur et son authenticité tel un beau Trésor. Depuis ce jour-là je n’ai que d’yeux pour son art martial, il dépasse tous mes héros cinématographiques.
Quand j’ai quitté Tahiti pour la France en 2004, j’étais bien sûr triste de ne pas pouvoir continuer à suivre ses enseignements et voir l’essor de son club de kali. Il m’a envoyé des vidéos de leur entraînement et de mises en situation réelles de self-défense. Ces vidéos sont des trésors pour moi, un concentré de l’univers de mon frère, de toute la beauté et authenticité de ses élèves tahitiens. Quand je ne me sens pas bien, je regarde ses vidéos et ça me ressource d’une certaine façon, c’est un retour à la simplicité et à la joie, au rire.
L’art de mon frère a bien évolué depuis et se nomme « Octuor Matter » . Le contenu est très intéressant car ça parle de l’évolution en soi, de la pratique qui nous mène à notre soi profond et personnel. C’est vraiment un art ! Je lui réclame toujours des nouvelles de leur site qui met du temps à voir le jour. (Je vous tiens au courant si ça vous intéresse !)
J’ai beaucoup appris en tant que personne et en tant que pratiquante martiale. Il y a des charlatans déguisés en maîtres malheureusement. Le fait que Vendeur-de-Rêves ait un parcours martial impressionnant ne signifie pas qu’il soit le professeur idéal car sa façon d’enseigner son métier ne me convient pas du tout. Maintenant je suis très sensible au choix du professeur pour mes activités et celles de mes filles.
J’ai vu qu’il y a plein de club de kali dans le monde et différents styles de kali à l’image de l’instructeur. De manière générale il faut choisir LE professeur qui soit en accord avec nos propres valeurs.
2) La boxe anglaise et pieds-poings
En arrivant en France en 2004 je savais déjà que je ne trouverais pas un club de Kali JKD. Je savais qu’il me fallait plutôt chercher un club de boxe pieds-poings. Il faut savoir que le kali englobe plusieurs disciplines : le maniement des double bâtons (en rotin), le couteau, les techniques à mains nues et la boxe pieds-poings. C’est la boxe pieds-poings que j’ai préférée dans le kali. Je trouve tellement beau la gestuelle de la boxe.
Je vous avoue que j’ai fait zéro sport, être maman de deux enfants est déjà un sport en soi ! Ce n’est qu’en 2017 à 40 ans que je me suis remise au sport une fois que mes filles étaient entrées au collège. J’appréhendais beaucoup de franchir ce cap ! Mais la vie m’a bien aidée par les synchronicités. C’est lors d’une sortie scolaire de ma fille que j’ai entendu une conversation, un garçon a montré à son copain à travers la vitre du bus où il pratiquait sa boxe. Oh, j’ai alors vu que ce n’était pas loin de mon domicile. Je lui ai demandé son avis. Cela m’a boosté pour aller visiter avec Nounours puis le premier jour de test, j’ai assisté en direct un KO ! Euh… et le coach qui me rassure et me dit de ne pas m’inquiéter tout en réprimandant gentiment son « pote » qui va faire fuir une future adhérente hihi !
Une grande richesse
Certains de mes amis ont été surpris de savoir que je pratique la boxe. Certains ne semblent pas y croire pensant que je dis cela pour rire ! Cela me plaît de les surprendre ainsi !
Je suis contente d’avoir trouvé une salle de sport où se tiennent des cours de boxe anglaise, de boxe pieds-poings, de lutte et de fitness. Je peux même m’entraîner à la salle pour profiter des machines sans assister au cours. C’est vraiment super.
Le coach est vraiment très cool et il m’a fait immédiatement penser à l’ambiance du club de mon frère : une bonne entente, pas de prise de tête, nous sommes là pour nous faire du bien, nous améliorer, faire de notre mieux, partager et nous ouvrir aux autres ! C’est ce qu’il me fallait exactement car j’aime les valeurs qui y véhiculent.
À mes débuts, mon niveau était un peu lamentable, et je faisais toujours rire mon coach à cause de mon tempérament. En effet, je reste fidèle à moi-même et si par exemple je suis fatiguée, je suis fatiguée quoi, ça se voit que je galère et je m’enfiche si je n’ai aucune classe ! Et je fais ma princesse ! J’ai toujours eu des encouragements du coach et des uns et des autres. Je suis toujours à la traîne parmi les trentaines de participants. Je ne ressens aucun jugement. C’est pourquoi j’aime ce club et surtout ils ne nous prennent pas pour des portefeuilles. Le côté humain prime d’abord. Ce que j’ai beaucoup aimé, c’est lorsque les avancés (par exemple ceux du MMA) viennent faire du sparring avec nous. Ils sont d’une grande humilité ! Et à chaque fois, j’avais toujours plaisir à raconter à Nounours, tellement ça m’apportait de la joie de voir faire des sparrings avec des personnes qui ont leur propre style et que je dois toujours réfléchir, boxer toujours autrement. Cela m’apprend à m’adapter, à m’ouvrir aux autres, c’est d’une grande richesse !
C’est au bout de deux ans de pratique (2 cours par semaine) que j’ai commencé à avoir de bons retours de mon coach et de mes partenaires d’entraînements. Je commence à bien m’amuser sur le ring, à tenir deux rounds de 2 minutes. J’ai moins peur de recevoir et de donner les coups. Je suis fière du résultat : j’ai pris des gros biceps sans m’être rendue compte, les muscles de mes jambes et cuisses se sont renforcés ! J’ai commencé à aimer réellement mon corps.
Pendant mes années de pratique, je n’ai pas reçu de coups violents, il m’est arrivé d’avoir un bleu au-dessus de l’œil et trois fois des coups à la mâchoire qui m’ont fait très mal car je ne pouvais plus mâcher ma nourriture. L’application de l’huile essentielle d’Hélichryse italienne est efficace 🙂 . Pour vous dire que ce n’est pas un sport violent et vraiment accessible si vous voulez vraiment essayer.
La boxe m’a permis de renforcer ma confiance en moi, à mieux connaître mes limites, à travailler mon physique mais aussi mon mental à ne rien lâcher. Je continue donc toujours la boxe pour le bien qu’elle procure à mon corps, à mon moral et qui entre en concordance avec mes valeurs, et je me sens ainsi moins seule maintenant que j’ai trouvé un collègue en boxe.
3) Le Tango argentin : Connexion, Elegance, Emotion
En plus de la boxe, j’ai voulu pratiquer le tango depuis que j’ai visionné le drama coréen « Scent of Woman ». Autrefois je ne savais pas quelle genre de danse je voudrais pratiquer une fois en couple. Et là c’était une évidence à travers ce drama (sous la musique « Gotan Project« ) j’ai vu la rencontre de deux personnes à travers la danse dans leur authenticité, une rencontre des corps. Un moment qui leur appartient, intimiste et complice. Je voyais cela comme un beau mariage des corps.
Et voilà que le destin m’a fait rencontrer Nounours et celui-ci a pratiqué le tango depuis de longues années. Quelle heureuse coïncidence ! Nous avons été à des festivals de Tango pour que je puisse tester. Puis ensuite nous avons trouvé une association qui était pas mal du tout, pour preuve, Nounours s’est retrouvé au poste du Président de l’association !
J’ai adoré l’essence même du tango argentin. Pour moi elle résume par trois mots à travers ce logo que j’avais fait pour l’association (mais qui n’a finalement pas été retenu) : Connexion, Élégance et Émotion pour former la lettre T pour tango.
C’est une danse que je trouve très belle et sensuelle où on se sent « Princesse » dans les bras de l’homme. On se sent belle avec les jolies figures, avec la posture, les pas… Elle peut être lente et harmonieuse… Elle peut être passionnelle et sensuelle. Tout est travaillé pour être à l’écoute de son corps et celui de son partenaire. C’est une connexion avec soi et avec l’autre et un abandon total envers son partenaire.
J’ai arrêté le tango au bout de deux ans de pratique car cela me stressait beaucoup. Cela ne me plaisait pas de devoir changer de partenaire, de plutôt échanger mes émotions intimes avec une autre personne, alors que mon objectif était de danser uniquement avec Nounours. Je me vois encore cette image où j’entendais l’animateur dire « Changez de partenaire ! » et moi je m’agrippe à Nounours pour lui dire avec des yeux suppliants « S’il vous plaît Monsieuuuuuuuur le Présidennnnnnt, je ne veux danser qu’avec vouuuuuus !!!! » Bien sûr ça le faisait beaucoup rire !
Du coup je pratiquais le tango pendant les stages et festivals, mais je ne participais pas aux bals (milongas). J’ai réalisé que si j’aime bien les danses à deux c’est surtout pour cette envie d’être soi avec l’autre à travers une activité, de fusionner et d’être séduisante. C’est ainsi que j’ai appris à me connaître. Pour moi danser avec mon homme, je trouve cela si romantique ! C’est une danse que je vous recommande ! J’ai vraiment beaucoup aimé !!!
4) La danse tahitienne « Le Tamure » : Féminin sacré
J’ai remplacé la pratique régulière du tango par la danse tahitienne. Je pense qu’elle complète bien la boxe, parce que je voulais réaffirmer ma féminité malgré mes biceps. J’ai réussi à embarquer avec moi une de mes amis. C’était mon rêve aussi de pratiquer une activité avec une amie pour se motiver.
J’ai de suite aimé le club de danse, la prof, les élèves, l’ambiance. C’était comme un retour aux sources avec les couleurs des paréos, les chansons et tout ce qu’elle dégage. Cette danse m’a fait un bien fou !
Je me rappelle avec émotion d’un cours intensif par une professionnelle. Elle parlait de notre beauté intérieure, de la beauté de notre corps, de toujours sourire et de s’imprégner des paroles de la chanson (d’aller chercher la signification). Elle nous demande d’être gracieuse dans les gestes, de faire sortir en nous notre féminité et notre grâce. Tout me parlait !
Le tamure a totalement fait vibrer tout mon être comme si je me connectais à mon féminin sacré c’est-à-dire à mon essence féminine. Il y a cette force et cette énergie qui émanent de soi et des autres, me donnant très envie de briller !
J’adooore le son du toere !
5) À quand le roller ?
J’ai réellement pensé à m’inscrire dans un club pour faire du roller en septembre dernier mais le club ne pas m’a répondu… Je n’étais pas surprise car l’ouverture des clubs était incertaine. J’ai trouvé que cela aurait été un moment idéal. Je vais donc patienter. Le mari d’une de mes amis sait faire du roller quad et m’a parlé du Roller Delby ! Mais qu’est-ce donc ? Cela me tente bien finalement… Affaire à suivre 🙂
Le meilleur professeur, c’est vous !
Posez-vous les bonnes questions pour trouver le bon sport qui soit en adéquation avec votre caractère et vos valeurs personnelles.
Écoutez vos envies et faites-vous plaisir ! Ce sport doit sûrement exister pour vous car nous vivons dans un monde rempli de trésors ! Et puis si vous ne faites pas de sport, c’est aussi très bien et juste, le plus important c’est que vous soyez bien dans votre peau !
Je ne suis pas sportive du tout parce que je n’ai aucun goût pour les sports en général, je déteste la compétition et je suis assez fainéante quand il s’agit de me surpasser. Je profite uniquement des bienfaits du sport sur mon corps dans le temps par ma persévérance. Je suis toujours présente au cours parce que ma première motivation c’est de me dire, je paye donc il faut y aller sinon c’est du gaspillaaaage !!
J’ai aussi réalisé que les sports que j’aime, je peux les pratiquer chez moi même si je ne trouve pas d’autres professeurs. J’aime ces sports car ils me permettent de me connecter à moi-même. Et je suis donc d’accord sur le fait que la pratique elle-même est le meilleur professeur. Je le sais car j’ai acquis des bases et je peux travailler chez moi à mon rythme puisque les clubs sont fermés à cause de la pandémie. Mais avoir la motivation… ça c’est une autre histoire…
Toutefois… il faut essayer de faire 30 minutes d’exercices par jour ! Au moins marcher tous les jours pour éveiller nos 5 sens ! C’est déjà ça de gagner !
Prenez-donc rendez-vous avec vous-même pour faire une activité physique régulière, une activité sportive régulière ou une promenade régulière. Vous êtes le professeur !
Et vous ? Dites-moi quelle genre d’activité faites-vous qui vous procure joie et bien-être ??