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Jade et les sacrés mystères de la vie de François Garagnon

Je me suis offerte ce livre à Noël à cause de cette citation, découverte sur la toile, que j’ai trouvée très belle et qui m’a donné envie de découvrir les pages de ce livre.

On reconnaît l’amour véritable à ce que le silence de l’autre n’est plus un vide à remplir, mais une complicité à respecter

François Garagnon

Ce livre est tout petit et facile à lire. Et après l’avoir terminé, mon cœur semblait apaisé et comme sur un nuage. C’est ce qu’il me fallait. C’est un très joli conte philosophique de la même magie enchanteresse que l’Alchimiste et le Petit Prince. Ce livre m’a profondément touché, j’en ai versé des larmes dès ma première lecture. Je ressentais et voyais le monde tout comme Jade lorsque j’étais enfant. Elle a su mettre des mots là où je n’ai jamais réussi, sur les sacrés mystères de la vie. Du coup cela m’a émue.

La vie est tendresse

Jade nous parle des sacrés mystères de la vie qui se manifestent par de la tendresse. Alors cela a encore plus fortement raisonné en moi puisque je suis en train de le sentir autour de moi. Les amis de Jade l’appellent « Princesse », je me suis donc d’autant plus facilement identifiée à elle. J’avais vraiment l’impression que Jade était une part de moi enfant. Il y a vraiment de très belles citations et c’est un émerveillement de les lire, de les découvrir, cela a rempli mon cœur d’allégresse. J’ai envie de vous faire découvrir les plus belles qui me touchent profondément.

Jade est « tout feu tout flamme »

« Elle me disait qu’elle voulait être non pas une femme, mais une flamme. Elle avait entendu je ne sais où l’expression « Tout feu tout flamme », et elle avait fermement décidé d’être l’un et l’autre pour de vrai » […]

C’est un pur bonheur de l’entendre parler de son envie d’être une flamme, on pouvait sentir son enthousiasme et sa passion. Son envie d’être cette flamme qui apporte chaleur et lumière aux gens. Être comme un feu de cheminée qui ne se consume pas mais qui illumine. C’est pour moi une image tendre et porteuse d’espoir. Cela me donne envie de faire briller ma flamme intérieure.

La présence de Dieu

« Or un jour, je me suis réveillée tout ensoleillée de bonheur. Ça m’arrive certains jours, je sais pas pourquoi, j’ai tellement de ciel bleu à l’intérieur de moi que j’ai l’impression d’avoir mangé de l’infini. »

Jade avait un mystère à comprendre au sujet de la présence de Dieu qui est censé être partout mais que l’on ne voit nulle part. Je l’ai trouvée mignonne avec ses ressentis (« avoir l’impression d’avoir mangé de l’infini »), sa façon à elle d’expérimenter ce Dieu. Ce soleil en nous qui se fait petit à cause d’un vantard que l’on appelle le Moi. J’ai donc trouvé jolis ces mots pour nous parler de cette dualité en nous avec notre ego.

Quand il (Dieu) dit Je t’aime, ce n’est jamais du bout des lèvres, c’est à pleine tendresse, avec tout l’amour du monde et puis l’accent de son pays, et puis aussi sa manière de fabriquer en un clin Dieu des instants d’éternité.

Les paysages intérieurs

« Il peut fabriquer de la joie avec n’importe quoi. Même avec de la peine, même avec de la souffrance ».

« Si chacun s’enferme chez soi parce qu’il craint la pluie, alors les saisons passent de façon monotone, chacun reste à l’abri des plus beaux états d’âme de la nature, qui dans l’âme humaine, s’appellent les passions. Et l’on meurt sans avoir goûté véritablement la saveur de ces si belles nuits d’orage qui préparent la beauté des journées suivantes, et la délicieuse morsure d’un soleil à nouveau ardent. »

Il ne faut pas oublier que la joie va de paire avec la tristesse. On a tous des jours de pluie mais cela ne change rien au paysage car on reste quoiqu’il arrive nous-même. Tout comme les saisons qui passent, la vie continue, et la nature reste toujours fidèle à elle-même. Pourquoi renier cette beauté de nos émotions changeantes ? Il faut les accepter et apprendre à vivre avec, sans peurs, et s’en faire une force pour avancer dans la vie.

« Si tu veux, tu peux  » ou « Si tu crois, tu peux »

« Vous avez remarqué ? Dans y croire, il y a le mot croire. L’important c’est d’avoir la foi. C’est pour ça que la maîtresse, elle ferait mieux de dire : « Si tu crois, tu peux ». Là, ce serait un vrai conseil. Pour toute la vie. C’est une fabuleuse trouvaille, l’abandon à la volonté de Dieu ».

C’est vrai, je pense qu’il faut les deux, d’abord il faut vouloir pour se fixer des projets et ensuite croire à nos projets, savoir lâcher-prise parce que l’on ne peut pas tout contrôler dans la vie, ni les actions des personnes, ni les imprévus… Alors oui je suis d’accord, avoir foi en la vie c’est accepter que la vie a sa part de mystères et sait nous surprendre !

Libérer la source

« A quoi ça sert de thésauriser dans son cœur ? Les sentiments qui ne sont pas donnés sont des sentiments perdus ! » Quand on a compris ça, on ne donne plus au goutte-à-goutte, on donne en cascade. Plus les sentiments jaillissent, plus ils arrivent en trombe ! Plus tu libères ta source, et plus son flot grossit ! Plus tu donnes, plus tu t’enrichis… »

Ce passage a été assez drôle. Mais comment faire pour libérer cette source ? Comment on peut faire pour être source de joie et d’amour pour les autres ?

Carpe diem

« Rappelle-toi bien : tu n’as pas le temps de perdre ton temps. La vie est trop courte pour la vivre à moitié… Il faut vivre pleinement les heures de ton existence. Toutes ne seront pas intenses, bien sûr, car la vie est faite de contrastes. Mais il faut que tu n’en renies aucune.

On n’aime jamais trop. On peut se tromper, on peut aimer mal, mais on n’aime jamais assez. Jamais, tu entends !

Un super mot de passe de la vie

« Nos trois mots de passe principaux, c’est  : Carpe diem, Alléluia et Eurêka. Ce sont des mots-clés qui rentrent dans toutes les serrures de la vie : ils ouvrent toutes les portes, toutes ! »

Je vais appliquer ces trois mots de passe que j’ai trouvé très pertinents. C’est un formidable pense-bête me suis-je dit : profiter de l’instant présent, éprouver de la gratitude et ensuite trouver des solutions pour que l’on vive son rêve au lieu de passer sont temps à rêver de sa vie.

Les B-attitudes

« Raph’, il parle souvent du bonheur. Selon lui, il y a trois B-attitudes : Le Beau, le Bon et le Bien. »

Dans ce chapitre ça parle de sourire à la vie pour combattre notre mauvaise humeur et ne pas contaminer autour de nous. Il faut donc toujours garder le sourire, c’est la règle du bonheur. Cela part aussi de l’utilisation des mots qui peuvent être des pires maux, et il y aussi différents gammes de silence.

On reconnaît l’amour véritable à ce que le silence de l’autre n’est plus un vide à remplir, mais une complicité à respecter

Monsieur Saint-Esprit

« Tu as pourtant fait tout ce que tu as pu. Seulement, la bonne volonté, ce n’est pas la volonté active, et la volonté active, ce n’est pas forcément la volonté de Dieu. A d’autres moments, tu ne fais rien, ou pas grand-chose, et les choses se déroulent tout naturellement, aboutissent sans le moindre problème. Il suffit parfois d’un geste, d’un regard, d’un sourire, et tout se dénoue d’un seule coup… »

Ici ça parle de notre état d’esprit. C’est ainsi que nous arrivons à se connecter à notre intuition, à communiquer avec Monsieur Saint-Esprit.

Croquer la pomme

« Tu attends le moment sublime, tu attends d’arriver au sommet de la montagne, au bout de l’effort. Enfin, tu la (la pomme) sors de ta poche, tu la lustres avec ta manche, tu la fais miroiter au soleil. Elle exhale une senteur qui te fait venir l’eau à la bouche. Et c’est l’instant. L’instant où une pomme toute simple résume la saveur de la vie. »

L’effort apporte la récompense. Je connais bien cette saveur. Enfant, j’apportais souvent un verre de vin à mon père pendant qu’il travaillait au champ. Il fallait le localiser. Les images de l’époque restent gravées dans ma mémoire, je vois encore sa main prendre le verre que je lui tendais (ça m’a marquée parce qu’il n’avait pas tous ses doigts – il en avait perdus pendant la guerre). Il était heureux, et buvait goulûment. Puis il me rendait le verre, me disant qu’il en aimerait bien un autre. J’étais contente de contribuer à sa joie. Je pouvais imaginer cette saveur qu’il avait de la récompense après l’effort. C’est pour moi un beau souvenir que j’ai de lui.

Les clins-Dieu

Dieu est dans le soleil du jour […], dans les yeux de maman quand elle me regarde avec son grand soleil de tendresse

Qu’est-ce que les clins-Dieu ? Si j’ai bien compris c’est comme ça que Jade appelle les heureux hasards, les surprises, les états d’être et les lieux où on ressent de la lumière, c’est la joie, c’est notre envie de donner du soleil autour de nous… C’est tout cela les clins-Dieu, cette joie infinie que l’on saura définir car providentiel. J’ai trouvé cela joli, c’est comme si on recevait des clins d’œil complices de Dieu !

Vivre sa vie !

« Mais si tu réfléchis : la destinée qui va naître de tes efforts, de tes cheminements de-ci de-là, tu ne l’as pas véritablement choisie. Elle était déjà contenue dans ta vie. Tu l’as fait jaillir de toi, tu l’as révélée. Si Dieu ne t’avais pas fait corps et esprit, il ne t’aurait pas donné l’occasion de vivre ta vie. »

Comment vivre sa vie ? Jade parle de cultiver des graines en nous car elle peut donner des fleurs merveilleuses et de prier. On devient une lumière pour soi et pour les autres. C’est cela l’avenir de l’humanité. Être le miroir de l’autre, montrer l’exemple aux autres en étant heureux. Cela me plaît beaucoup cette vision. C’est ainsi que l’on peut offrir notre bonheur à l’autre en étant heureux.

« Tout le mystère de la vie est dans tes yeux. Il suffit de les exercer à percer l’apparence des choses ».

L’école de la vie

Ce livre est pour moi une pépite de bonheur ! Jade nous rappelle comment être soi et savoir écouter notre voix. J’ai de suite parlé de cette merveille à mes filles en leur disant que si ces chapitres avaient été enseigné à l’école, je suis certaine que cela m’aurait fait aimer l’école car l’école serait vraiment réellement l’École de la vie (?) Ma vie aurait une toute autre saveur ? ou bien aurait mis fin à mes bulles de savon ? J’aurais aimé aussi avoir Jade comme amie d’enfance.
Dans tous les cas, n’oublions pas que c’est notre chemin de vie qui est la meilleure école de la vie. Et veillez toujours à ce que votre flamme intérieure ne s’éteigne pas. Jade m’a donné envie d’être « tout feu tout flamme » !

Et vous ? L’avez-vous lu et qu’en avez-vous pensé ?

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