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Garder son âme d’enfant

Pourquoi garder son âme enfant ?

1/ S’émerveiller de la vie !

Est-ce que vous vous rappelez des choses qui vous ont fasciné ou captivé pendant votre enfance ?

Enfant, je me rappelle toujours de mon grand intérêt pour les petites fourmis noires. J’ai adoré les observer, voir leur vie bien organisée et ordonnée. Ce trait me parle bien car j’aime l’ordre des choses. Je me suis amusée à perturber l’ordre de leur quotidien. Par exemple, je leur offrais du sucre et du miel pour connaître leur préférence, au passage, je les imaginer croire que c’était un cadeau tombé du ciel. Il faut bien les aider à festoyer ! Elles sont tellement travailleuses… Je mettais des obstacles sur leur chemin, pour ensuite constater leur bon sens de l’orientation. Elles sont captivantes ! Une fois j’ai vu des fourmis rouges grignoter un lézard mort et quelques minutes plus tard, il ne restait que son squelette ! C’était impressionnant !

Lorsque j’ai appris qu’il y avait un roman traitant de l’univers des fourmis, « Les fourmis » de Bernard Weber, je me suis jetée dessus ! Ma curiosité des fourmis a donc été comblée par ce thriller fascinant.

source photo : Pixabay.com

Enfant, j’avais un chat blanc et je le trouvais très fainéant parce que sa vie se résumait à dormir et à réclamer des caresses. Il disparaissait les après-midis et revenait le soir, voire s’absentait parfois pendant plusieurs jours. Ses absences entretenaient ma curiosité, et j’imaginais plein de chose. Avait-il trouvé une petite copine ? Parfois il rentrait avec des égratignures, le pauvre. Alors un jour, j’ai décidé de l’espionner. Il sortait de la maison, je l’ai suivi de loin dans les champs agricoles, excitée à l’idée de résoudre un grand mystère… Il s’est arrêté dans les champs, là, il a creusé un trou et… il y a fait ses besoins (hahaha) ! Il était mignon, avec ses petites pattes a bien couvrir de terre… Je me suis toujours dit que si je devrais choisir un animal en lequel me réincarner, ce serait le chat. Il m’arrive de regarder des illustrations ou images de chats. Ils sont tout le contraire des fourmis : joueurs et câlins. Ils savent se la couler douce. Mon chat blanc s’est absenté des jours et ces jours sont devenus des mois… Je ne l’ai plus jamais revu… Il m’est depuis ce jour-là difficile de m’attacher à un animal… mais je le sais heureux car il a toujours été libre de ses mouvements !

J’étais aussi fascinée par les minuscules poissons (2 cm) se trouvant dans les cours d’eau séparant nos parcelles de terres agricoles. J’adorais observer tous ses petits poissons et je me suis amusée à en capturer avec mon filet de pêche avant de les relâcher. Un jour, j’avais vu des poissons avec de jolies formes de nageoires aux couleurs arc-en-ciel, ça m’a donné envie de les avoir pour toujours alors je les ai attrapés et mis dans le grand bassin à carpes de mes parents (voir ma BD). Mon père a vu cela et a montré son mécontentement ! Cela me fait sourire aujourd’hui, car quand mon père haussait le ton, après il passait à autre chose, et ça me laissait le sentiment agréable que finalement, ce n’était pas grave. Le bassin à carpes est très grand plein de coins où se cacher. Il m’a été difficile de les revoir par la suite, cela n’était donc pas une super réussite…

Le quotidien de ces petites bêtes peut nous paraître répétitif, mais lorsque l’on est enfant, on en perçoit aussi le côté mystérieux et merveilleux. J’ai ressenti de belles émotions rien qu’en les observant. J’ai réalisé que la vie est remplie de ces mystères qui peuvent nous émouvoir. Il suffit juste de les accueillir avec un regard plein de curiosité, un regard d’enfant, sans jugement.

« Notre pouvoir d’étonnement et d’émerveillement est souvent émoussé alors que chaque scène, chaque fois unique, devrait nous offrir l’occasion de voir l’univers comme pour la première fois, comme au premier matin du monde. »

François Cheng – Livre « Cinq méditations sur la beauté »

Sur mon chemin de vie, j’ai fait une belle découverte : le haïku (lire mon article à ce sujet).

Le haïku m’a permis de toujours m’émerveiller et de trouver la beauté dans la simplicité dans chaque chose et me fait vivre l’instant présent !

2/ Vivre des plaisirs de l’imagination

Le monde imaginaire

Toute petite, j’avais déjà vu à quoi ressemblait l’écriture chinoise, car ma mère avait trois ou quatre livres pour enfant en version chinoise. Il y avait un livre de contes dont les illustrations étaient magnifiques. Il y avait de jolies petites fées dans les feuillages d’une forêt qui étaient en train de se cacher de la vue d’un humain. C’est tout un univers féerique, des petits hommes avec des ailes qui vivent en harmonie avec les insectes. Je pense que c’est à ce moment-là que je suis tombée amoureuse du dessin. Le dessin rend toutes les histoires possibles, j’ai senti tout un univers magique et enchanteur. Cette grande beauté dans l’imaginaire et la transcription de cette imagination en dessin, à porté de main !

Ce monde imaginaire est clairement un carrefour entre les émotions, le rêve et la raison. Mon ex-compagnon me reprochait de cultiver l’imaginaire de mes filles en leur racontant des histoires avec le Père Noël, des fées, et autres personnages imaginaires. Il prétendait que c’était leur raconter des mensonges et que c’était ignoble. Je sais que mes filles sont capables de faire la part des choses entre le réel et l’imaginaire. Je ne voulais pas les priver de vivre la magie des jours de fêtes et de cette occasion de rêver et de s’émerveiller. Je laisse parler leur âme d’enfant. Le jour est arrivé où ma grande a compris que le Père Noël n’existait pas, et… elle n’en a pas été traumatisée, au contraire elle est devenue complice des adultes.

Un jour, j’ai fait découvrir un parc d’attraction à mes filles, elles n’avaient jamais vu ça encore. Je l’ai fait malgré les tentatives de découragement de mon ex qui n’aime pas ça. J’étais triste pour lui qu’il ne voit que l’aspect consumérisme et stupide et passe son temps à râler, sans se donner la possibilité de profiter aussi des beautés du monde.

Stimuler son imagination

J’ai beaucoup joué aux LEGO® et aux PLAYMOBIL®, je pouvais imaginer vivre milles histoires à travers ces jeux. J’ai fait attention que mes filles puissent essayer ces jeux également. Cela m’a permis au passage de découvrir les nouvelles collections. Ils ont bien évolué et sont toujours aussi géniaux. J’ai découvert les LEGO® Friends qui n’existaient pas à mon époque et ont beaucoup plu à ma cadette.

Je suis de la génération Club Dorothée qui a été abreuvée de dessins animés japonais. J’ai trouvé l’univers des mangas et des animes intéressants et passionnants. Il est très riche en thématiques autant qu’en type d’histoires. Cela a été ma toute première passion ! Et ça m’a donné envie de découvrir la culture japonaise, son histoire, l’histoire des samouraïs, des yakuzas et bien sûr de vouloir avoir des petits objets des plus kawaii ! Je n’ai pu assouvir réellement cette passion qu’en juillet 2017 grâce à la Nihonbox — En plus offerte par Nounours qui m’a comprise et me permet d’enfin vivre pleinement de ma passion !

Finalement, mon imagination me permet d’avoir une vie créative. Lorsque je vois tous ces dessins animés, tous ces univers, ce sont autant de portes ouvertes vers de nouvelles histoires et réflexions. Ma curiosité est comblée par toutes ses belles créations ! Et surtout, cela me donne envie de créer moi-aussi de belles choses dans ma vie !

Ne pas se prendre au sérieux

Je sais tenir une maison, je sais gérer le budget pour faire face à la vie et je sais la valeur de l’argent gagné à la sueur de son front, je sais que la vie n’est pas rose. Autant dire que le pragmatisme, je connais, et parfois, j’y suis bien contrainte. Mais en même temps, j’aime faire des caprices, c’est un peu de lâcher-prise qui m’aide à aimer encore plus la vie en sortant un peu du cercle vicieux et stressant du quotidien.

Avec mes ex, j’avais la mauvaise habitude de toujours me plier en quatre pour leur faire plaisir, même si cela était de la pure contrainte ! Cette soumission aux attentes de l’autre, elle provient simplement de mon désir de bien faire et de garder pour moi mes besoins.

Avec Nounours, je peux être moi-même. Je peux dire « non » quand je n’ai pas envie, sans être jugée et passer pour une enfant gâtée irresponsable et capricieuse. Depuis que je suis avec lui, je découvre même le plaisir de se faire servir par son chéri (quand je fais un caprice et lui demande de me préparer mon petit déjeuner).

Ici, j’assume mon caractère « capricieuse », mais sans en faire un défaut ! Je suis devenue Princesse Petit Pois, rien de méchant, nous en rigolons même. Être honnête vis-à-vis de ses envies permet à la fois de mieux s’accepter, et de mieux se faire accepter par les autres. Alors, plutôt que de chercher à être parfait, jouons de nos « traits » particuliers… Et ne soyons pas trop sérieux !

Dessiner a été salutaire pour moi et cela m’a fait du bien de me voir être l’héroïne de mes dessins et m’a permis de relativiser mes problèmes. Je transforme mon quotidien en un lieu de récréation et de découvertes de moi car je grandis avec mes filles et expérimente mon rôle de parent.

Nounours m’inspire beaucoup car il a su garder son âme d’enfant. Je suis vraiment très à l’aise pour le dessiner. Il est l’opposé de mes ex qui, très sérieux, tiennent à leur apparence et ne souhaitent pas être tournés en dérision en dessin. Avec Nounours, c’est encore mieux, j’ai carte blanche pour le dessiner autant que je veux !

  • Je vous conseille de lire le livre Le Petit Prince qui est une pépite. C’est un beau voyage intérieur, poétique et philosophique. Cela vous aidera à retrouver votre âme d’enfant si vous l’avez égarée…

« Toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants, mais peu d’entre elles s’en souviennent »

Le Petit Prince, Antoine de St Exupéry

Des petits actions à faire :

  • Observez autour de vous et relevez ce qui a capté votre attention et a suscité en vous de belles sensations. Racontez-vous ces instants comme si vous parliez à un enfant. Récemment, j’ai vu deux escargots à un mètre de l’un et l’autre et je me suis dite : « Mais comment ils font pour se donner rendez-vous ? Vont-il pouvoir se retrouver à temps ? » Je cours toujours après le temps. L’escargot n’a pas ce soucis, il a tout son temps… Moi aussi je devrais prendre mon temps, rien ne presse finalement !
  • Gardez en tête une personne fictive ou réelle qui vous aide à vous reconnecter à votre âme d’enfant. Pour ma part, mon modèle est sans contexte le personnage Songoku dans « Dragon Ball ». J’adore sa personnalité, candide, honnête, espiègle, et il me fait rire, j’aime son rire enfantin ! Être un enfant, c’est d’exprimer ses sentiments de joie et de curiosité sans se soucier des jugements des adultes. L’auteur Akira Toriyama a su garder son âme d’enfant et son manga Docteur Slump est incroyable, très loufoque et bon enfant. Je suis fan et je ne me lasserais jamais de relire ses deux œuvres tellement cela me reconnecte à mon âme d’enfant.
Songoku – Manga Dragon Ball d’Akira Toriyama (42 volumes)

J’adore Jackie Chan, ses films mais surtout sa personnalité. C’est une personne authentique qui ne vit pas dans les apparences. Il raconte ses difficultés, ses curiosités etc. Il m’inspire beaucoup ! Il m’a fait rire lorsqu’il a dit lors d’une émission pour parler du film « Karate Kid (1:14 min) . Will Smith a téléphoné à Jackie Chan : « Jackie, I want you to do Karate Kid ». I say okay who is the teacher ??! (I thought I am the karate kid… I already forget how old I am (il avait 56 ans). I’m still think as a kid). « No you are the teacher ». « What ? ah ooooh… (là il vient de réaliser son âge… 🙂 ) J’aime ce genre de témoignage qui me fait du bien, il révèle sa spontanéité et son âme d’enfant.


Des visionnages qui m’ont fait reconnecter à mon âme d’enfant :

The Swedish Chef – « Popolicourn »
Bernard et Bianca – Walt disney

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