🌸 La voix d’un soir
J’ai découvert le chanteur Amir grâce à mon amie-chérie, qui a souhaité que je l’accompagne à son concert le 2 novembre. J’ai beaucoup aimé ce moment : c’était simple, humain, et ses chansons reflètent ses expériences de vie avec sincérité.
Au moment où il a chanté « Nous », quelque chose en moi a vibré profondément.
Cette chanson a résonné comme un baume sur mes récentes blessures — celles de l’injustice, du manque d’écoute, de la désunion. Ses paroles m’ont rappelé pourquoi je m’engage au sein de l’association Okydée, et pourquoi je crois encore au pouvoir du “nous”, même quand certains préfèrent le “moi”.
Je réalise à quel point l’association Okydée m’a appris la vraie signification du mot “nous”. Moi qui vis loin de ma famille, comme tant d’autres adhérents, j’ai trouvé ici une nouvelle maison du cœur.
J’ai déjà fait partie d’autres clubs et activités sportives, mais celui-ci me fait vibrer par la richesse de la culture chinoise et les valeurs qu’il incarne — des valeurs de respect, d’harmonie et de sincérité qui résonnent profondément avec mon âme.
Autrefois, j’avais intégré une école d’arts martiaux qui prônait ces mêmes valeurs… mais j’y ai découvert un tout autre visage : celui d’un milieu où les mots étaient beaux, mais les gestes et les comportements ne suivaient pas. Ce contraste m’a profondément marquée. J’y ai appris, à mes dépens, que parler de bienveillance ne suffit pas — il faut l’incarner.
Alors, j’ai tourné le dos à ce monde qui n’était plus aligné avec mes valeurs. Mais l’appel intérieur était plus fort : celui de l’art, de la culture, du mouvement, de la lumière. C’est ainsi que j’ai découvert la danse classique chinoise, qui m’a permis de retrouver la paix, la grâce et la liberté d’être.
Et surtout, j’ai découvert ce que signifie vraiment “nous”.
Autrefois, ce mot restait enfermé dans une relation à deux — un nous qui semblait uni, mais où la manipulation et le déséquilibre se cachaient derrière de belles apparences.
Aujourd’hui, ce nous s’est transformé. Il s’est ouvert, élargi, nourri de partages sincères et d’amitiés lumineuses.
Je découvre un nous vivant, collectif, un nous d’âmes reliées — et aussi un nous plus sain, plus libre, dans ma vie personnelle. C’est cet équilibre entre le nous du cœur et le nous du monde qui me donne envie de m’engager, de créer, de continuer à semer la lumière avec ceux qui marchent à mes côtés.
Cela fait maintenant un an et demi que je m’engage avec passion, et lors du week-end du TGS (1er et 2 novembre), j’ai vu de mes yeux la cohésion, les complicités, les confidences et les rires. Ils ont appris à me connaître, et moi aussi j’ai appris à les connaître dans leur authenticité.
Je veux croire que ce “nous” continuera à fleurir, que nous continuerons à semer des graines de lumière à travers l’art, portés par le cœur qui nous unit. Et c’est alors que les paroles d’Amir ont pris tout leur sens, comme un écho à tout mon chemin parcouru… Ils rappellent que chaque chute contient une graine de renaissance. Ils m’ont rappelé que même quand l’injustice blesse, la lumière finit toujours par revenir.
Refrain 🎵 :
Le monde n’attend que nous,
Parce qu’on apprend à gagner quand on échoue,
On peut se relever de tout.
🌸 La vie associative : un “nous” fragile mais essentiel
Dans une association, on apprend que le “nous” ne se décrète pas : il se cultive.
Il se tisse dans la confiance, dans le respect du temps, des émotions et des talents de chacun.
Et parfois, oui, des personnes oublient ce sens du collectif. Elles prennent l’espace, elles imposent… mais elles ne construisent plus.
Pourtant, “Nous” m’a rappelé que la vraie réussite d’un projet ne vient pas du contrôle, mais de l’harmonie. Que le “nous” véritable ne cherche pas à dominer, mais à élever.
Dans chaque groupe — qu’il soit au sein d’une même association ou entre plusieurs associations — il peut y avoir des tensions, des incompréhensions, des egos.
Mais autour de cela, il existe un autre “nous” :
celui des cœurs sincères,
des bénévoles qui s’entraident,
des amis, famille, et proches qui se soutiennent,
et de ceux qui, sans bruit, font vivre la beauté du collectif.
Aujourd’hui, j’aime ce “nous” vivant et sincère que nous avons recréé au sein de notre Association Okydée. Je le vois dans les sourires, dans les répétitions, dans la tendresse des petites danseuses. L’une d’elles m’a dit ce jour-là, avec sa voix pure d’enfant :
“Avec nous, il y aura toujours de l’amour.”
Cela m’a rappelé qu’il existe plusieurs formes de “nous” :
celui de la famille, tissé d’amour et de tendresse,
celui du collectif, né de la solidarité et du respect,
et celui du cœur, intime, où chacun apprend à s’aimer et à rayonner.
Cette phrase d’enfant m’a fait comprendre que, quel que soit le cadre — en famille, en amitié, ou dans une association — le vrai “nous” ne se mesure pas à la taille d’un groupe, mais à la qualité de l’amour qui y circule. Le vrai “nous” ne s’impose pas, il se reconnaît. Il grandit là où l’amour remplace l’orgueil, et là où chaque âme trouve sa juste place. Nous n’avons rien à prouver, rien à imposer — seulement à partager notre passion de la culture chinoise et de l’Asie, librement, humblement, avec amour.
🌸 De soi au « nous », le chemin du changement
On rêve souvent de changer le monde, mais le monde ne change que lorsque nous changeons.
Le “nous” ne naît pas d’un discours ou d’un idéal, il grandit dans les petits gestes de bienveillance, dans la manière d’écouter, de respecter, de créer ensemble.
Si chacun allume la lumière dans son propre cœur, alors le “nous” devient un espace clair, libre et sincère — un lieu où l’amour remplace la peur, et où le monde, doucement, se transforme.
Avec tout mon amour et gratitude à l’association Okydée ❤️

