J’ai déjà évoqué ici le sujet de l’amour toxique. Aujourd’hui, je souhaite partager mon expérience personnelle et les clés qui m’ont aidée à sortir d’une forme d’emprise émotionnelle dans une relation devenue douloureuse.
Pour moi, le chemin a été un travail profond sur :
- l’estime de soi,
- la guérison des blessures passées,
- le lâcher-prise,
- et le pardon, avant tout pour me libérer.
C’est à travers ce processus que j’ai pu poser mes limites et enfin dire : « Stop à ce qui me nuit. »
À partir de là, j’ai ressenti un immense mouvement intérieur, comme si des ailes poussaient dans mon dos, me donnant la force et le courage d’affronter l’avenir avec plus de sérénité et de résilience.

Bien sûr, ce chemin peut être épuisant et il m’est arrivé de traverser des moments profonds de découragement. Mais je peux aujourd’hui vous le dire avec sincérité : lorsque l’on revient à soi, à l’écoute de son cœur et à l’amour de soi, on retrouve progressivement sa force et son pouvoir intérieur. Ce n’est pas un processus instantané, mais chaque pas vers soi compte. Et un jour, sans même s’en rendre compte, on respire de nouveau, on se redresse, et l’on reprend les rênes de sa vie ❤️
1) Renforcer son estime de soi
Le e-book gratuit « Les 5 bases pour augmenter son estime de soi » est disponible dans l’article « Qu’est-ce qui attire un manipulateur »
Lors de mon défi des 100 jours sur ma complétude, j’ai choisi Esther Valentin comme mentor, avec un objectif très clair : apprendre à me donner de la valeur, à m’aimer et à me sentir digne d’être aimée.
Je l’ai découverte grâce à une vidéo sur sa chaîne YouTube, puis j’ai été attirée par sa formation « Comment augmenter durablement son estime de soi » qui m’a longtemps appelée.
Je me suis finalement lancée, portée par une décision profonde : mettre fin à des schémas relationnels qui me faisaient souffrir, mentalement et émotionnellement.

Lorsque j’ai accédé à la formation, j’ai été surprise et émue de voir qu’un petit logo papillon “Harmonie & Bien-être” apparaissait dans mon espace privé. Je l’ai vécu comme un signe apaisant, une confirmation intime que j’avais écouté mon cœur.
Cette formation m’a vraiment aidée. Elle m’a appris à vivre avec plus de justesse envers moi-même, en me posant les bonnes questions :
- Est-ce que j’ai le droit de choisir mon propre modèle de vie ? Est-ce que c’est facile ou difficile pour moi ?
- Est-ce que j’ai le droit d’exprimer mes sentiments et mes opinions quelque soit les sentiments de l’autre ?
J’ai vraiment aimé son approche. C’est ainsi que je me suis posée une série de questions :
- Ai-je le droit de dire ceci sans que je me sente coupable, salie, mal considérée ?
- Ai-je le droit de faire ceci et cela sans que l’on me fasse des reproches ?
- Ai-je le droit d’être en colère, d’être triste, d’être vulnérable ?
- Et surtout ne pas oublier, ai-je le droit de commettre des erreurs ?
Oui. Et surtout : avoir le droit de se tromper, c’est aussi apprendre à se responsabiliser avec bienveillance. C’est là que commence la liberté intérieure.
À retenir pour soi :
Ai-je le droit…
Est-ce que c’est facile ou difficile pour moi ?
Plus je m’autorisais à écouter mon cœur et à me choisir, plus je ressentais une force nouvelle. C’était comme si on me donnait des ailes — pas encore assez grandes pour voler, mais assez fortes pour ne plus craindre de tomber. En renforçant mon estime de moi, j’ai pu voir avec lucidité qu’une relation dans ma vie ne m’épanouissait pas. J’ai pris la décision d’y mettre fin.
Cela a été difficile, douloureux, mais profondément libérateur et nécessaire pour mon équilibre.
Combien faut-il de larmes pour noyer un chagrin d’amour ?
Victor Hugo
Apprendre à se respecter m’a permis de prendre une décision juste pour moi, en accord avec mes besoins et mes limites. Peu à peu, j’ai retrouvé : le calme intérieur, un sommeil réparateur, l’envie de créer, de rêver, d’avancer, et un élan de vie nouveau. Et c’est à ce moment-là que des papillons ont symboliquement commencé à entrer partout dans ma vie — porteurs de sens, de transformations et de belles synchronicités… 🦋
2) Faire face aux blessures et aux souvenirs du passé
Après avoir remis de l’ordre dans ma vie affective et commencé à me reconstruire, entourée de nouveaux élans positifs et de synchronicités symbolisées par les papillons, je pensais avoir atteint une forme de stabilité émotionnelle.
Mais parfois, la vie nous propose une nouvelle étape…
Une personne liée à mon passé a refait surface, réveillant d’anciennes blessures.
Et je peux le dire aujourd’hui avec beaucoup de sincérité : si je n’avais pas auparavant renforcé mon estime de moi et appris à me choisir, je n’aurais peut-être pas eu la force de traverser cela.
Ce travail intérieur m’a permis :
- d’accueillir la situation sans me sentir dépassée,
- de ne plus paniquer face à ce qui autrefois me faisait vaciller,
- de ne pas me sentir seule, car aujourd’hui je sais que je suis entourée de personnes de confiance, si j’en ai besoin.
Ce moment, en réalité, n’était pas un « retour en arrière ».
C’était une mise à l’épreuve douce mais puissante : un test pour vérifier si je savais désormais protéger mes limites, mes valeurs et ma liberté intérieure.
La question n’était plus : « Est-ce que cette situation peut me blesser ? »
mais plutôt :
➡️ « Suis-je désormais capable de dire non quand quelque chose ne me respecte pas ? »
➡️ « Suis-je prête à affirmer mes limites sans culpabilité ? »
➡️ « Ai-je vraiment repris mon pouvoir ? »
Et pour la première fois, au lieu d’être dans le doute, j’ai été dans l’observation de moi-même.
Ce n’était plus une menace, c’était une confirmation : le chemin parcouru n’a pas été vain. Parce que reprendre son pouvoir, ce n’est pas empêcher les défis d’apparaître… C’est être capable d’y faire face sans se perdre soi-même. 🦋
3) Se protéger en transformant sa manière de penser
Personne ne mérite de subir de la souffrance, quelle qu’en soit la source. Qu’il s’agisse d’un membre de la famille, d’un proche, d’un ami, d’un collègue ou d’une relation significative, nous avons tous le droit de nous sentir respectés et en sécurité.
Nous avons aussi le droit de poser des limites, d’exprimer un refus, de dire “non” lorsque quelque chose ne nous convient pas, et de nous protéger lorsque cela est nécessaire. Se défendre ne veut pas dire attaquer. Cela signifie se choisir, se respecter, et faire entendre sa voix avec dignité. Poser des limites, ce n’est pas rejeter l’autre. C’est prendre soin de soi.
Nous ne rejetons pas l’autre, surtout lorsqu’il s’agit d’une personne que nous aimons, ou d’un lien familial fort. Nous apprenons simplement à prendre du recul lorsque la relation devient étouffante, pesante, ou qu’elle empêche notre épanouissement.
Lorsque le dialogue n’est pas possible ou qu’il ne mène à rien, se protéger par la distance devient un acte de respect envers soi-même, pas une attaque contre l’autre. Ce n’est pas rompre un lien par manque d’amour, mais préserver notre équilibre, notre énergie et notre confiance en nous.
Pendant cette mise à distance :
- nous continuons à prendre soin de nous,
- nous laissons les émotions se calmer,
- nous observons la situation avec plus de clarté,
- et les réponses arrivent souvent d’elles-mêmes, au bon moment.
Se protéger peut parfois signifier poser une pause dans la relation, poser une limite forte, ou s’éloigner un temps. Ce n’est pas un renoncement définitif : nous laissons toujours possible un retour, si et seulement si, la relation devient plus respectueuse et plus saine.
Car une chose est certaine : nous ne méritons pas de subir ce qui nous détruit, nous diminue ou nous fait perdre notre lumière. Se protéger, ce n’est pas aimer moins. C’est enfin s’aimer aussi. ❤️
4) Quelles sont les solutions pour sortir d’une relation toxique
1) Les vidéos d’Esther Valentin
- 5 actions à faire face à une personne toxique
- Comment sortir d’une relation toxique ? 3 étapes pour avancer ! (Prise de conscience, Reprendre son pouvoir et Passer en action)
- Pourquoi le pervers narcissique ne veut pas lâcher sa victime ?
2) Autres liens intéressants :
- Le site pervers-narcissique : www.pervers-narcissique.com
- La violence psychologique, comment l’identifier et la combattre ?
- Le harcèlement moral après divorce : comment s’en défendre ?
J’ai lu cet article « Harcèlement moral et violences après la séparation du couple », cela m’a permis de comprendre la démarche d’une personne toxique. Je me suis totalement trouvée dans les lignes. Je vous invite fortement à le lire.
3) Faire appel à un coach éthique spécialisé dans le harcèlement moral
Je vous invite à parcourir le site de Sophie Soria-Glo, le nouveau coaching éthique.
Si vous êtes dans une procédure judiciaire, je vous invite à regarder ses vidéos :
- La vidéo Monter votre dossier en justice contre un pervers narcissique
- La vidéo Répondre aux conclusions d’avocat du pervers narcissique
4) Se respecter et savoir se positionner
Une question essentielle m’a aidée à avancer :
Quelle place est-ce que je choisis de donner à certaines personnes dans ma vie ?
Avec le temps, j’ai compris que je peux décider de la distance émotionnelle que j’accorde à quelqu’un, en fonction de la manière dont je me sens traitée et respectée dans la relation. Ce n’est pas de la haine, ce n’est pas une revanche : c’est une protection personnelle et un choix d’alignement.
J’ai aussi réalisé que parfois, lorsque l’on arrête d’accepter l’inacceptable, certains s’en étonnent ou remettent cela en question. Être dans le respect de soi ne signifie pas être dans l’approbation de tout.
Se respecter, ce n’est pas se nourrir de la rancœur ou faire payer l’autre. Se respecter, c’est :
- ne plus se trahir soi-même,
- arrêter de minimiser ce qui nous a fait souffrir,
- cesser de tendre vers des relations qui nous ont abîmées,
- et honorer ce que l’on mérite : considération, bienveillance, cohérence.
Accueillir quelqu’un dans son cœur est un choix. Et il est tout à fait sain de ne pas offrir la même proximité à ceux qui nous ont blessés, même si on leur souhaite le meilleur de loin.
5) La loi du miroir m’a libérée

Ce qui m’a profondément aidée à lâcher prise, c’est de comprendre que la manière dont une personne parle de moi ou me critique n’est souvent qu’un reflet de ce qu’elle vit intérieurement. La loi du miroir m’a montré que les paroles blessantes, les jugements ou les reproches ne parlent pas de ma valeur, mais de leurs propres blessures, frustrations ou insécurités. Lorsque j’ai intégré cela, j’ai cessé de me défendre ou de justifier qui je suis. J’ai appris à regarder les situations avec plus de distance et à reconnaître que je n’ai aucun contrôle sur ce que quelqu’un pense ou dit.
Chacun est libre d’interpréter, d’imaginer, d’exagérer ou de projeter ce qu’il porte en lui. En revanche, j’ai découvert que je suis libre, moi, de ne pas laisser ces mots pénétrer mon espace intérieur. Je peux choisir de préserver ma paix, de rester alignée avec mes valeurs et de continuer à avancer. Mon bonheur ne dépend plus du comportement des autres, mais de la place que je me donne dans ma propre vie.
6) Reprendre son plein pouvoir
Reprendre son pouvoir, ce n’est pas juste une jolie phrase.
C’est un tremblement intérieur qui redéfinit tout.

Vos croyances deviennent vos pensées, vos pensées deviennent vos mots, vos mots deviennent vos actions, vos actions deviennent vos habitudes, vos habitudes deviennent vos valeurs, vos valeurs deviennent votre destinée.
Ghandhi
◆ Sortir du triangle de Karpman
J’ai compris, avec le temps, qu’il existe différentes formes de toxicité dans nos relations… et que parfois, nous pouvons aussi être toxiques envers nous-mêmes lorsque nous nous oublions.
- Le CON (on est toujours le con de quelqu’un car on ne peut pas plaire à tout le monde)
Et…
- Le gentil mais CON !
Laissez-moi vous raconter.
Pendant mon divorce, mon meilleur ami, fou d’impuissance, m’a lancé :
« Tu es vraiment conne ! »
La première fois qu’il m’insultait.
Pas pour me blesser…
Mais parce qu’il souffrait pour moi, parce qu’il me voyait me dissoudre face à quelqu’un qui me diminuait jour après jour.
Dans son cri, il y avait de l’amour, de la panique, un miroir brutal :
Personne ne peut nous sauver, à part nous-même.
Alors j’ai compris. Qui voulais-je être ? Celle qui subit sans se remettre en question ?
Ou celle qui se laisse marcher dessus parce qu’elle est gentille, mais qui ne se sauve jamais ?
J’ai appris à sortir du triangle de Karpman : victime, bourreau, sauveur. Je ne voulais plus être l’un, ni l’autre, ni l’autre encore. Je voulais être moi. Libre. Et quand j’ai quitté ce rôle… Le mot liberté a changé de saveur. Ce n’était plus une idée, c’était une respiration. Un corps qui se redresse. Une âme qui arrête de s’excuser d’exister.
◆ La fin du syndrome de Calimero

J’ai senti, profondément, que ma vie ne serait plus jamais liée au syndrome de Calimero.
Quelque chose s’est débloqué en moi, comme si un poids invisible quittait enfin mes épaules.
Mes blessures d’injustice perdaient leur emprise, je me sentais transformée de l’intérieur.
Et cette liberté… je la savoure pleinement.
C’est étonnant… Je croyais être libre depuis longtemps, mais c’est seulement maintenant que je comprends : ma liberté n’a pas commencé le jour où je suis partie, elle a commencé le jour où j’ai choisi le pardon et le lâcher-prise.

Ceci est mon expérience, mon chemin, ma vérité.
J’ai appris que l’amour de soi est la première clé qui ouvre toutes les autres portes.
La vie nous ramènera toujours à l’essentiel :
se choisir, se connaître, se respecter, avant de vouloir être compris ou aimé des autres.
Pardonnez-vous vos moments de faiblesse,
ces fois où vous n’avez pas su dire non,
où vous avez donné trop, accepté trop, espéré trop.
Et apprenez aussi le lâcher-prise :
certaines personnes parlent fort, blessent fort, mentent fort…
mais au fond, vous savez qui vous êtes et ce que vous valez.
Alors ne laissez pas leur venin atteindre votre cœur.
Ce qui vient d’eux leur appartient.
Ce qui vient de vous est lumière, force et dignité.

